Le bonheur – ses mystères et ses aléas

Bonjour à tous et à toutes.

Aujourd’hui je souhaiterais parler d’une chose que nous voulons tous (à quelques exceptions près je suppose), que nous cherchons tous et qui est, peut-être, la raison de bon nombre d’actions que nous entreprenons. Le bonheur.

Qu’est-ce que le bonheur ?

Effectivement, je commencerais par le définir. Le bonheur, c’est quoi ? Ce sentiment de bien-être frétillant et qui nous fait sourire et apprécier la vie, quel est-il ?

Je le définirais comme étant une sensation de bien-être durable, une sorte de fond, de « background ». Ce qui signifie que lorsque nous le connaissons, je crois que nous ne sommes pas nécessairement toujours heureux. Ce qui est normal, et logique. Il est, je crois, impossible de ressentir sans arrêt, sans cesse, une sensation de bien-être. C’est ce qui le distingue de la joie. Car à mes yeux, la joie semble plus intense sur le moment, mais elle est plus éphémère. Après avoir obtenu une super note en cours, après avoir réussi quelque chose qu’on voulait réussir depuis longtemps, une brusque et intense euphorie nous éprend. Mais elle n’est que d’un court instant. Quelques minutes, heures ou jours parfois. Tandis que le bonheur, lui, peut durer des années. C’est pour ça que je le définis comme un fond. Le fond de notre vie. Quelque chose d’à la fois caché et visible par tous nos actes quotidiens qui traduisent son existence. Et c’est cette durabilité qui est, je trouve, le plus remarquable.

Bien évidemment, il n’est pas toujours présent, voire très peu, cela dépend de tellement de paramètres, suivant la vie de chacun, suivant les événements. Mais c’est ainsi que je le définis.

Accéder au bonheur

Condition sine qua non du bonheur

Et bien sûr, nous le cherchons tous. Nous trouvons parfois cette recherche vaine, ou tout à fait honorable. Encore une fois, cela dépend des cas, je parle uniquement de ma propre perception et, si vous la partagez aussi, vous m’en voyez ravie !

Mais comment y accéder ? Tout d’abord, je souhaiterais faire référence à un philosophe que j’affectionne particulièrement pour une de ses idées. Spinoza disait :

« La joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection. »

Bien évidemment, il parle ici de la joie, mais je crois que l’on peut faire peut-être une analogie avec le bonheur qui, pour moi, ne peut exister sans le malheur. Car c’est l’obscurité qui fait le mieux ressortir la lumière. Ceci est simplement une affaire de relativité, mais qui malgré tout semble fonctionner. Lorsque vous avez une période difficile, et que vous parvenez à vous en sortir (cela dépend des cas encore une fois), une sorte de bien-être étrange vous envahit, mais un bien-être durable. Le retour à un état de stabilité, qui peut-être ne vous aurait pas autant enchanté si vous n’aviez pas connu cette période difficile. Je crois que nous reconnaissons le bonheur parce que justement nous le cherchons, et que si nous le cherchons, c’est que nous ne l’avons pas encore, et donc que nous sommes habitués à un autre genre de sensation. C’est pourquoi nous le remarquons lorsque nous l’atteignons. Parce qu’il occasionne un changement. Si le bonheur faisait partie intégralement de votre vie, le reconnaîtriez vous comme quelque chose de particulier, de distinguable, qui possède une définition propre à lui ?

L’optimisme et la gratitude comme source de bonheur

On a sans doutes déjà dû vous en parler, mais j’en reparle encore, de l’optimisme et de la gratitude qui sont, pour moi, des conditions favorables à l’apparition du bonheur.

Tout d’abord, je parle de l’optimisme car c’est un sentiment qui altère nécessairement notre manière de voir les choses, et donc qui peut permettre de nous faire remarquer des choses que nous n’avions pas réalisées avant. Ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde, mais quelques fois, nous ne réalisons pas toujours que certaines choses autour de nous sont belles et, tout simplement, ne voyons pas toujours le futur d’un bon angle, l’angoisse et les peurs prenant les devants. Je définirais l’optimisme comme la faculté de voir les choses d’un bon angle, de celui dont on aimerait voir les choses, et comme la faculté de tendre plus facilement vers un sentiment de bien-être et de satisfaction que l’ordinaire. Et, pour ma part, je ne peux m’empêcher de penser que c’est quelque chose qui nous fait incontestablement tendre vers le bonheur.

Autre chose qui rejoindrait l’optimisme serait la gratitude. Comme je l’ai décrit juste avant, quelque fois, nous ne réalisons pas toujours les chances que nous possédons, parce que justement nous y sommes habitués, et que cela nous paraît normal. Encore une fois, je sais que ce n’est pas le cas pour toute personne, que le monde est vaste, que les histoires sont diverses, variées, qu’elles peuvent être aussi similaires que différentes, mais personnellement, je ne peux m’empêcher d’être reconnaissante lorsque je peux tout simplement me servir un verre d’eau. Cela peut paraître ordinaire pour certains, mais c’est quelque chose qui n’est pas donné à tout le monde. De même qu’aller en cours. Les feuilles, les arbres, le soleil, les personnes que l’on aime et qui nous aiment. Les mauvaises notes, les soucis passagers, arriver en retard, être fatigué parce qu’on a mal dormi. Ces dernières choses que je viens de citer sont, pour moi, à peu près au même niveau. Aussi étrange que cela puisse paraître, je vois ça comme des chances. De la poussière de vie négligeable devant l’immensité du bonheur qui émane de leur existence. Ressentir de la gratitude est là aussi, pour moi, une aide considérable à l’obtention du bonheur.

Encore une fois, je précise que tout ceci ne fonctionne pas nécessairement pour tout le monde, car je conçois bien qu’il est plus que difficile de penser ainsi lorsque certaines situations sont compliquées et particulières. Et encore une fois, je ne partage que mon point de vue et mon ressenti, une des perceptions perdues dans l’immensité des ressentis de chacun, des histoires de tous. Mais si tout ceci peut vous aider ou vous faire voir les choses d’une manière qui vous rend plus heureux, je ne peux qu’être ravie.

Eh bien voilà, cet article s’achève. J’espère qu’il vous aura plus, mais surtout qu’il vous aura aidé, ou fait du bien. On se retrouve la semaine prochaine pour un article spécial ! (Pardonnez mon propos, mais il faut tout de même que je vous « tease » un minimum… héhé).

Mirty Crane

7 commentaires sur “Le bonheur – ses mystères et ses aléas

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